Des conseils pour maintenir sa motivation

Vous vous êtes inscrit à votre course. Vous avez votre programme d’entraînement. Vous enfilez vos courses hebdomadaires et, nous l’espérons, vous sentez que vous faites de bons progrès dans votre cheminement vers la réussite de votre Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa. Peut-être même à votre rythme de croisière, pour ainsi dire. Alors, comment conserver cet élan ? Dans cet article, nous explorons des stratégies qui vous permettent de rester en phase avec votre programme et d’attiser le feu que vous avez au ventre.

La motivation – qui comprend à la fois les raisons qui vous poussent à atteindre votre but et votre volonté de le faire – peut venir de l’intérieur de vous-même (interne) et/ou de l’extérieur (externe). Ce qui veut dire que, si vous commencez à manquer de motivation interne, vous pouvez toujours chercher des sources externes pour vous aider tant que vous n’aurez pas retrouvé l’inspiration, et vice versa.

La motivation interne

Écoutez votre corps. Même si vous avez le sentiment d’être an rythme de croisière à ce moment-ci de la saison, assurez-vous que votre corps ne se butte pas contre un mur. Si vous courez plus loin et plus vite que votre corps est prêt à prendre, vous pouvez vous retrouver à vous sentir vidé, découragé et/ou blessé. Et tout ça peut vous dérober votre volonté de poursuivre… votre poursuite.

Être à l’écoute de votre corps, tel est le message clé d’entraîneur Paula Burchat. Paula souligne que le corps nous donne tout plein de rétroaction : « douleur, fatigue, difficulté à dormir, faim et sautes d’humeur. C’est le langage que votre corps utilise pour vous dire ce qui ne va pas. » Alors, si vous ressentez l’un ou l’autre de ces symptômes, écoutez votre corps et donnez-vous une chance de récupérer en prenant quelques jours de repos – pour retourner ensuite à l’entraînement avec un renouveau de rebondissement dans votre démarche.

Donnez-vous des tapes sur l’épaule. Mettez-vous à l’écoute de vos progrès et célébrez les gains que vous avez faits – aussi petits qu’ils soient. Les psychologues du comportement savent que la récompense qu’on accorde au bon comportement augmente la probabilité qu’un organisme (par ex., un coureur de distance qui a faim) s’engage encore dans ce même comportement (par ex., coller à votre programme toute la semaine). Après tout, qui ne préfère pas la carotte au bâton ? Alors puisez dans le pouvoir du renforcement positif et conditionnez votre cerveau autant que votre corps. Une pizza, un bain moussant chaud avec un verre de vin, un massage, un nouvel équipement qui vous tente – le choix de la récompense vous appartient. Vous travaillez dur, alors faites-vous un peu plaisir. Vous avez la science de votre bord.

Redécouvrez votre raison. Quand vous vous réveillez tôt par un matin froid et noir, et que vous contemplez la perspective de vous tirer du lit et de courir à travers les rues désertes, votre esprit peut regorger de millions d’excuses pour ne pas le faire. Sachez que votre raison pour courir (même par un matin froid et noir) est plus profonde et plus puissante. Pour vivre plus sainement, pour un sens d’accomplissement, pour établir votre confiance en vous, pour vous prouver à vous-même que vous pouvez le faire, pour le simple plaisir de le faire, ou, pour paraphraser une admirable citation de George Sheehan, pour devenir la personne que vous êtes. Écrivez vos raisons. Collez-les sur le frigo. Portez-les dans votre poche. Laissez-les vous donner la réponse chaque fois que vous êtes assailli par le doute concernant votre volonté de faire de l’entraînement.

La motivation externe

Joignez-vous à un club. S’entraîner avec d’autres, ce n’est que plus plaisant. Qui plus est, la poussée des autres peut vous donner l’énergie dont vous avez besoin pour vous lever et sortir, ces matins ou ces soirs-là, quand ça vous ne dit pas, tout simplement, de courir. Ajoutez un entraîneur expérimenté qui peut vous aider à bidouiller un programme d’entraînement pour qu’il corresponde à votre niveau de forme et vos objectifs de course personnels et, vraiment, vous ne pouvez pas vous tromper. Comme on l’an mentionné dans le numéro du mois passé, vous pouvez vous inscrire à un groupe d’entraînement en passant par Running Room ou vous joindre à l’un des clubs de course affiliés de Courez Ottawa.

Constituez votre équipe. Dans votre plan d’entraînement, mettez à contribution des amis et des membres de votre famille (qui vous appuient !). Communiquez-leur vos objectifs de course et votre horaire d’entraînement, ou commencez un blogue d’entraînement et communiquez-leur le lien. Pourquoi ? Parce que ces jours-à, où votre confiance en vous en prend pour son rhume, ils peuvent vous raccrocher avec un bisou, quelques mots d’encouragement et/ou un repas après la course qui vous aidera à vous remettre sur la voie. Pour un bel exemple, voyez notre entrevue avec la première marathonienne canadienne Krista DuChene pour apprendre comment « l’équipe DuChene » est une des clés de son succès.

Laissez-vous inspirer. Être inspiré, essentiellement, ça veut dire de respirer un besoin, une idée, un sentiment ou une capacité que dégagent vos alentours. L’idée, ici, c’est que quand nous manquons de la volonté ou de la direction dont nous avons besoin pour courir, nous pouvons la trouver et la sentir dans les hauts-faits et les histoires d’autres personnes. Alors, allez voir un blogue de course (nous en avons examiné plusieurs dans les quelques derniers numéro du Pouls), repassez les dernières présentations de vêtements, les dernières revues et les derniers livres de course, regardez un bon film de sports, ou parlez métier avec les membres de votre groupe de course. Tout ce qui peut vous inciter à sortir courir.

Et si vous cherchez un bon endroit où commencer, amenez-vous aux archives de Runner’s World et consultez leurs 101 Kicks in the Butt.