L’équipe de l’OCISO offre du soutien et de l’espoir aux nouveaux arrivants pour leur permettre de repartir du bon pied

David Rain a participé à 25 marathons, dont 14 à Ottawa. Il est un marathonien urbain par excellence. Pour l’édition virtuelle de l’année dernière, David a commencé son marathon le 23 mai au manège militaire près de l’hôtel de ville d’Ottawa. Il a fait huit fois la boucle jusqu’au ruisseau Patterson. « Comme on annonçait une journée TRÈS chaude, j’ai commencé à 3 h du matin et j’ai terminé à 8 h. » David se demande comment les autres se sont adaptés aux circonstances. « Les toilettes et les fontaines d’eau publiques étaient fermées en raison de la pandémie. » David a fait preuve d’imagination. Il a caché des bouteilles d’eau dans des buissons et à d’autres endroits le long de son parcours. « C’était génial de voir Leslie venir se joindre à moi. Le volet social de Run for a New Start de l’OCISO est la plus belle récompense de travailler en équipe. Nous nous ennuyons de l’événement en personne, avec tous les bénévoles, le personnel, les nouveaux arrivants, les employés, les parents et les jeunes qui se rassemblent le jour de la course. Que ce soit pour le 2K, le 5K ou le 10K, nous bénéficions tous, en tant que communauté, de nous réunir au même endroit. »

Le lien entre David et l’OCISO (Ottawa Community Immigrant Services Organization, créée en 1978) a été tissé en décembre 2015 : David et son groupe, Stairwell Carollers, ont fait un don de 2 000 $ à l’OCISO à l’issue d’un concert. Leslie Emory, directrice générale de l’OCISO, était présente pour parler de l’organisation, et David a été impressionné et inspiré par sa mission. David passait régulièrement devant leur bureau à Hintonburg et il connaissait déjà leurs excellents programmes. Il a d’abord été bénévole puis collecteur de fonds et coordonnateur des communications. David a participé à l’organisation des événements et des campagnes de financement de l’OCISO, à l’appui de ses programmes pour les nouveaux arrivants au Canada vivant dans la région d’Ottawa. 

La gestionnaire du programme pour les jeunes de l’OCISO, Donnielle Roman, a formé une équipe de jeunes nouveaux arrivants de plus de dix personnes jusqu’à présent. L’équipe participera à l’édition virtuelle de la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa et amassera des fonds au profit des programmes pour les jeunes dont ils bénéficient. 

En janvier 2016, l’OCISO a formé sa toute première équipe Run for a New Start, qui comptait 51 bénévoles. L’équipe avait amassé plus de 12 000 $. « La Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa est l’événement parfait pour nous. Il a une excellente réputation, en plus de promouvoir la santé et la générosité année après année. Le Défi caritatif Banque Scotia a permis d’aider de nombreuses organisations caritatives. La preuve : l’OCISO a amassé plus de 100 000 $ depuis qu’il y participe. La Banque Scotia prend en charge tous les frais administratifs, ce qui signifie que la totalité des fonds amassés est remise aux organisations caritatives. Chaque année, notre équipe grandit, et en 2019, nos 158 bénévoles ont réussi à amasser près de 38 000 $. Nous avons même reçu un prix de 2 500 $ parce que nous sommes arrivés au deuxième rang pour la plus grande somme d’argent amassée, juste derrière la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa! En 2019, nous avons aussi eu des sociétés commanditaires : SOLE Responsibility a généreusement subventionné une valeur de 1 000 $ en inscriptions pour les jeunes nouveaux arrivants. Un groupe d’employé de SurveyMonkey a amassé de l’argent (et l’entreprise a fait un don de contrepartie, pour un total de plus de 3 400 $) », explique David, bénévole pour la collecte de fonds et capitaine de l’équipe de l’OCISO pour 2021.

L’OCISO sait, à la lumière de ses années d’expérience, qu’il n’y a rien de mieux que les interactions en personne, surtout lorsqu’il est question de mobiliser les jeunes. « 2020 a été une année terrible pour les clients que nous servons. Les nouveaux arrivants doivent déjà composer avec des difficultés uniques, notamment le manque de soutien social, des difficultés financières et des facteurs de stress chroniques découlant des épreuves et des traumatismes vécus avant (et parfois après) leur arrivée au Canada. Ils ont été parmi les personnes les plus touchées par la pandémie de COVID-19. Il ne faut surtout pas oublier que ce sont des personnes débrouillardes, résilientes et brillantes qui sont dans une situation extrêmement vulnérable en raison de l’étape où elles en sont rendues dans leur processus d’immigration et des inégalités systémiques exposées par la pandémie », explique Leslie. 

Il est plus difficile de rejoindre et de soutenir les personnes de façon virtuelle. Leslie souligne que l’OCISO a donc « fait preuve d’ingéniosité technologique pour établir le contact, notamment par des réunions Zoom et des soirées cinéma pour les jeunes puis en offrant des cours de cuisine à distance aux apprenants de langue et en créant une plateforme de prestation de services afin de mieux répondre aux besoins dans le contexte de la pandémie ».

Les agents de liaison multiculturels sont un élément essentiel pour les étudiants nouvellement arrivés au Canada afin de les mettre en contact avec les écoles et la communauté. « Les travaux auparavant faits en personne, où la confiance était facilement établie et les indices non verbaux étaient mieux compris, sont devenus plus difficiles à exécuter et leur réussite dépend du savoir-faire technologique ainsi que de l’accès de chaque famille ou personne. Il ne faut pas moins de temps pour fournir des services virtuels et la qualité des interactions n’est pas aussi significative ou engageante. Le fait de devoir composer avec plusieurs langues, les barrières technologiques et l’absence d’indice non verbal en temps réel peuvent être un réel défi pour établir un lien ou la confiance. » 

L’OCISO a un urgent besoin de fonds puisque l’organisation a dépassé ses prévisions en matière de dépenses. Bien qu’elle reçoive un généreux financement des institutions pour ses activités, l’OCISO a de plus en plus besoin de financement flexible. Les communautés de nouveaux arrivants ont été disproportionnellement touchées par la pandémie.

« Je ne peux suffisamment dire à quel point il est important d’avoir des fonds disponibles pour répondre aux besoins imprévus au fur et à mesure. Des problèmes peuvent survenir rapidement, particulièrement au cours de la dernière année. De plus, nous servons mieux la communauté lorsque nous sommes en mesure de répondre tout aussi rapidement que les problèmes surgissent. Par exemple, la remise de paniers alimentaires et de fournitures hivernales était très importante cette année.   Un autre bon exemple est le désir d’offrir des services pour répondre aux besoins en santé mentale exprimés par les jeunes, qui ont augmenté rapidement. Malheureusement, nous n’avions pas le financement nécessaire, mais nous avons pu utiliser les dons que nous avions reçus », précise Leslie. 

« Malgré que nous espérons que le confinement soit terminé en mai, nous organiserons un événement en personne seulement s’il est sécuritaire de le faire. Peut-être une célébration lorsque la campagne de collecte de fonds se terminera. Un pique-nique? Comment pouvons-nous maintenir un esprit de corps de façon virtuelle? On va faire tout notre possible! », précise David. « Nous devons continuer sur notre lancée pour la prochaine année, où nous pourrons enfin nous rassembler (espérons-le!) », avoue David.

L’équipe Run for a New Start de l’OCISO qui ont participé à la dernière Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa comprenait des employés, des bénévoles, des anciens et des membres de la communauté provenant de partout dans le monde. Les objectifs de l’OCISO sont notamment d’exposer la communauté aux incroyables immigrants qui arrivent au Canada chaque année. Depuis plusieurs années, un des moments forts est de courir avec les étudiants de la Ridgemont High School nouvellement arrivés au Canada, comme le montre ce segment des nouvelles de CTV en 2019 :

Le conseil d’administration de l’OCISO et les meilleurs collecteurs de fonds (comme la bénévole Elizabeth Gluckstal, qui a amassé plus de 10 000 $ depuis la création de Run for a New Start) se préparent à atteindre un objectif modeste cette année, mais sont prêts à hausser la barre en accueillant de nouveaux membres dans l’équipe et avec l’arrivée de nouveaux donateurs dans le conseil. L’OCISO utilisera les médias sociaux et des moyens créatifs pour « réunir » ses coureurs. « Ce n’est que le début! », affirme Elizabeth.

L’investissement de la communauté dans l’OCISO crée l’énergie nécessaire pour créer l’effet rassembleur. Les dons et la mobilisation de la population sont grandement appréciés! 

Visitez la page du Défi caritatif Banque Scotia de l’équipe Run for a Start de l’OCISO pour vous inscrire ou faire un don!