Une brève histoire du bûcheron, un symbole canadien
Les bûcherons occupent une place importante dans l’histoire du Canada. L’abattage d’arbres a commencé il y a des milliers d’années avec les Autochtones qui utilisaient des haches avec lame en pierre et le feu pour encercler les arbres. Ils ont continué à le faire même après l’arrivée des premiers Européens.
Au début du 18e siècle et pendant presque 100 ans, le commerce du bois d’œuvre s’est développé et a prospéré Il est même devenu la base de l’économie industrielle du pays et il était axé sur le pin blanc. On estime que pendant le 19e siècle, qui représente l’apogée du commerce du pin blanc, la moitié des hommes au Canada étaient des bûcherons.
La combustion de bois était la seule source de chaleur en hiver; les hommes et les garçons étaient donc habités à abattre des arbres et à les couper en bûches. Le bois était également le principal matériau utilisé pour bâtir des maisons, et il fallait aussi défricher les terres en vue d’y faire de l’agriculture.
Au 19e siècle, le commerce du bois d’œuvre est devenu plus populaire que la traite de fourrures dans la région d’Ottawa-Gatineau puisque les pins blancs y poussaient en abondance. La rivière des Outaouais était bordée de camps de bûcherons et de nombreux bûcherons vivaient sur ses rives.
Les bûcherons étaient aussi appelés « woodcutters » ou « shanty boys » en anglais, et « abatteurs » ou « bucheux » en français. Ils utilisaient des scies, des haches et d’autres outils pour abattre les arbres. Par la suite, les rondins étaient transportés et transformés en produits du bois. Le bois d’œuvre était un pilier du commerce canadien et un facteur important dans le développement du pays.
Les bûcherons étaient des nomades : ils allaient là où il y avait du travail. Ils pouvaient parcourir des kilomètres avant d’atteindre un camp de bûcherons, et plusieurs le faisaient à pied, ce qui était très difficile. Ils travaillaient du lever au coucher du soleil, six jours par semaine. Leur métier était l’un des plus dangereux puisqu’il était fréquent que des bûcherons soient tués par un arbre qui tombe ou un rondin qui roule. Auriez-vous été capable de vivre comme un bûcheron dans les contrées sauvages du Canada?
Fait intéressant : pendant la Deuxième Guerre mondiale, des milliers de femmes ont pris la relève des hommes dans des métiers traditionnels, notamment le secteur forestier. Surnommées « bûcheronnes », elles sont devenues l’élément clé des efforts visant à promouvoir la participation des femmes à l’économie de temps de guerre.
Les participants au Défi du bûcheron de la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa doivent terminer quatre épreuves pendant l’événement : le 2K d’Ottawa et le 5K d’Ottawa (présentés par Asics Runkeeper), le 10K d’Ottawa (présenté par Otto’s Ottawa) et le Marathon international d’Ottawa Tartan. Quatre courses. Un total impressionnant de 59,2 km!