Le Marathon d’Ottawa Banque Scotia, c’est une affaire de famille pour une ancienne skieuse olympique

 

Quand Perianne Jones s’est retirée du ski de fond, en mars de cette année, elle a dit qu’elle voulait donner un peu de temps de relâche à son corps.

Mais qu’est-ce qu’un marathon détendu pour une athlète olympique, je vous le demande.

Bien qu’elle soit une skieuse de calibre international, qui a représenté le Canada aux Olympiques d’hiver de 2010 et 2014, elle se dit un peu nerveuse, à une semaine de son premier marathon.

« La course, c’est une de ces choses où il arrive que ça ne fait pas nécessairement de différence si vous êtes en forme ou pas ; c’est juste une question de savoir à quelle fréquence vous sortez effectivement courir », dit-elle.

« Et j’ai plutôt bien fait à profiter de ma retraite. »

La skieuse, originaire d’Almonte (Ont.), dit qu’elle a fait beaucoup de course sur sentiers dans le cadre de son entraînement à Canmore (Alberta), mais que s’attaquer à 42km de course sur du ciment, c’est une toute autre affaire.

Mais, Dieu merci, elle aura de l’aide chemin faisant : elle va courir avec son frère et son père, deux marathoniens expérimentés.

Son frère Kieren a déjà couru le Marathon d’Ottawa Banque Scotia à plusieurs reprises, et son père Brad le courra cette année pour la 35 fois consécutive.

Elle dit qu’elle se rappelle d’avoir grandi à regarder son père faire de la compétition et que la fin de semaine des courses a beaucoup changé depuis ce temps-là.

« Le Marathon d’Ottawa était une si petite course, dans ce temps-là, comparativement à ce qu’il est maintenant devenu », dit-elle. « Nous pouvions suivre le parcours à vélo et encourager mon père dans sa course. »

Ce qu’il y a de beau à revenir à Ottawa et à courir avec son père et son frère, c’est qu’ils lui ont tous les deux donné beaucoup de conseils d’entraînement, pour la plupart plutôt simples.

« Au fond, ils m’ont juste dit qu’il fallait que je mette mon nez dehors et que je coure », a-t-elle dit.

Mme Jones dit ne pas chercher à compléter le marathon en un temps donné, mais elle s’est donné un but pour la course.

« Idéalement, j’aimerais seulement pouvoir faire aussi bien que mon père. »

 

Photo: Nordic Focus