Carlington Booch vient en aide aux personnes vivant avec une dépendance : goûtez-y à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa

Il y a du nouveau cette année à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa : du kombucha, en plus de la bière Kichesippi. Dégustez-en à la place des festivals! La bière d’après-course est une tradition et bien que de nombreux coureurs aiment en déguster une pour récupérer et célébrer, d’autres participants préfèrent réduire leur consommation d’alcool, d’autres sont des conducteurs désignés et certains coureurs préfèrent du kombucha! Peu importe la raison, la boisson Carlington Booch répondra à vos besoins.

Carlington Booch a été créée avec l’appui de la l’Église Union City, qui favorise le leadership communautaire dans le quartier Carlington. Carlington Booch est une entreprise sociale qui aide à vaincre la dépendance à Ottawa.

Nous avons discuté avec les fondateurs de Carlington Booch, John Ruby et Josh Beattie, au sujet de leur vision, de leur nouvel emplacement de brassage et de leurs plans d’augmenter la distribution de leur « booch » (de l’échelle régionale à l’échelle nationale). En plus d’avoir démarré une entreprise, Ruby et Beattie soutiennent la lutte contre la dépendance et le rétablissement des alcooliques et des toxicomanes grâce à leur organisation caritative Ashes to Rubies.

« La population n’a pas besoin de plus de prisons et de centres de réhabilitation. Il faut utiliser un autre modèle », explique Ruby. « Il faut créer des points de connexion et de partage entre de vraies personnes. »

La totalité des ventes de Carlington Booch soutient les efforts de rétablissement et de lutte contre la dépendance d’Ashes to Rubies. Avec un nouvel entrepôt, la reprise des événements en personne et un horaire hebdomadaire de réunions et d’activités de rétablissement, Ruby et Beattie sont très occupés! « À l’heure actuelle, nous distribuons nos produits à l’échelle régionale. Nous avons occasionnellement des commandes d’ailleurs au Canada ou des États-Unis, mais c’est rare », mentionne Beattie. « 90 % de nos ventes se font dans la région, par des distributeurs locaux. Par contre, avec le déménagement, nous visons plus grand. » Des barils et des bouteilles sont disponibles pour les pubs et les magasins, et bientôt, par l’intermédiaire de la pièce de dégustation sur place.

Les options non alcoolisées offertes dans les bars et lors des événements sont généralement du jus ou des boissons gazeuses, mais quand Ruby a goûté au kombucha chez Beattie, il a su qu’ils détenaient une solution plus goûteuse et plus saine. L’épouse de Beattie, Johanne, a fait une petite quantité de kombucha tellement délicieux que Ruby a eu envie de trouver des recettes pour offrir de meilleures options pour les Ottaviens qui, comme lui, ne boivent pas d’alcool. Après plusieurs mois de dégustation, ils ont trouvé les recettes parfaites et ont fondé leur entreprise.

L’Église Union City a aidé Ruby et Beattie à s’installer dans le quartier Carlington, où ils ont été en activité jusqu’à l’hiver 2021. Les connexions sont dorénavant plus facile

grâce au nouvel emplacement, situé au 81, promenade Auriga, où des dégustations d’espresso et de kombucha auront lieu. L’espace est plus grand et parfait pour les réunions de rétablissement hebdomadaires, les ateliers sur les aptitudes à la vie quotidienne et les événements spéciaux.

« Les connexions et les histoires de rétablissement sont des outils puissants pour lutter contre la dépendance. Nous organisons des événements sans alcool axés sur l’espoir. » Ruby précise que la gamme des événements organisés par Ashes to Rubies est vaste : réunions de rétablissement hebdomadaires, ateliers éducatifs, événements hip-hop et conférences, où les gens racontent leur histoire de guérison. Les personnes sobres qui veulent en savoir plus sont également les bienvenues. « La dépendance isole les gens et entraîne des décès… les connexions et l’esprit de communauté résolvent les causes de la dépendance. Le problème est ce dont l’alcool ou les drogues nous soulagent. L’alcoolisme est la solution à un problème : il est donc important de trouver la cause sous-jacente. »

Un programme de 17 semaines est offert afin de trouver des solutions spirituelles à l’alcoolisme ou toute autre dépendance et d’analyser les raisons qui poussent une personnes à s’évader de ses problèmes. « Nous avons tous un échappatoire, que ce soit le magasinage, la nourriture, le travail ou la consommation d’alcool ou de drogues. Nous ne sommes peut-être pas en mesure de régler le problème à l’échelle sociétale, mais nous pouvons avoir une incidence à l’échelle individuelle », souligne Ruby.

Lorsque nous racontons notre histoire, nous partageons notre rétablissement, pas notre dépendance. Nous ne sommes pas là pour raconter des histoires de guerre et nous plaindre de ce que notre dépendance nous a fait. »

Les événements et les ateliers éducatifs d’Ashes to Rubies sont organisés et offerts par une belle équipe de bénévoles, qui veulent relater leur expérience et aider les autres. La communauté respecte le soutien par les pairs et favorise la célébration des accomplissements et du rétablissement. Plusieurs bénévoles travaillent actuellement à un centre de rétablissement où Ruby et Beattie donnent des cours chaque semaine. Leur objectif est de faire évoluer le programme d’Ashes to Rubies qui, souligne Beattie, n’a pas de but lucratif. Il dépend des recettes engendrées par les ventes de Carlington Booch. « Le programme

est axé sur des événements, qui sont gratuits. Nous tenons à permettre aux gens d’établir des connexions et nous ne voulons pas que l’argent soit un obstacle », explique Ruby.

Les fondateurs de Carlington Booch sont impatients de pouvoir de nouveau établir des connexions en personne puisque les restrictions imposées en raison de la pandémie seront assouplies. « Le premier événement que nous avons organisé depuis le début de la pandémie en 2020, en octobre 2021, était une vigile extérieure aux chandelles pour tous les amis, les proches et les étrangers qui ont perdu la vie en raison d’une dépendance pendant la pandémie », précise Ruby. « Ce printemps, nous pourrons de nouveau organiser des événements en personne et virtuels. »