Les confessions véridiques d’un lapin de cadence

Ce mois-ci, le mordu de marathons et lapin de cadence à l’occasion, Dave Emilio, nous dit ce qu’il faut pour tenir la cadence d’une course et pourquoi il adore courir le Marathon d’Ottawa et toute l’expérience de la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa.
Depuis combien de temps courez-vous ?  Qu’est-ce qui vous a lancé sur la voie de la course de distance ?

Dave Emilio : Je cours sérieusement depuis 2006.  Ça a commencé comme un régime de mise en forme.  Ce fut difficile au début, parce que je n’avais pas couru sérieusement depuis l’école secondaire (j’ai 44 ans maintenant).  Mais j’ai progressé graduellement pour parvenir à des 5K réguliers, et puis je me suis inscrit à un demi-marathon en 2006.

Le demi a été un défi amusant et l’impulsion que j’ai tirée de ça m’a propulsé dans mon premier marathon en 2007, à Ottawa.  Dans le fond, j’ai été accroché après ça et j’ai cherché tous les marathons que je pouvais courir avec un budget raisonnable et une bonne disponibilité. J’ai couru mon premier Ultra Marathon (50K) en 2009, puis un autre en 2011.  Cette année, en plus de quelques courses standard, comme Boston, Ottawa et Toronto, j’ai aussi couru mon premier Ultra Marathon de 100K.

Qu’est-ce qui vous a incité à prendre la responsabilité d’être un lapin de cadence pour le Marathon d’Ottawa ?

DE : Je connaissais des coureurs qui avaient marqué la cadence avant et j’ai appris d’eux à quel point c’était plaisant et gratifiant d’aider des compagnons et compagnes de course à atteindre leurs buts.  J’adore courir des marathons.  Le fait d’être un lapin me permet de courir à une cadence plus détendue que je le ferais normalement, tout en ayant un but à atteindre.  Ça m’empêche de courir trop fort, trop souvent.

Comment avez-vous approché la tâche de donner la cadence à votre groupe ?

DE : La fonction de marqueur de cadence, quel que soit le temps que vous visez, est simplement une question de connaître votre temps moyen par kilomètre et puis de faire les ajustements qu’il faut pour les montées et les descentes.  J’essaie de courir en traits égaux le plus possible.  Il est utile de faire un peu d’entraînement à des cadences spécifiques dans les semaines qui précèdent la course.  Et aussi de se servir d’une montre dotée d’un GPS.

La meilleure chose qui se rattache au fait d’être lapin de cadence ?

DE: Les sourires, les « merci » et tous ces câlins en sueurs après la course.  Plus, la possibilité de courir gratuitement !

À votre avis, qu’est-ce qui  rend le Marathon d’Ottawa et la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa un événement unique ou gratifiant ?

DE : Ottawa a été mon tout premier marathon, en 2007.  Je l’ai couru de nouveau pour moi-même en 2008 et j’ai fait le lapin pour chacun des marathons des quatre dernières années.  Toute l’expérience de la Fin de semaine des courses d’Ottawa est quelque chose qui me plaît, et j’ai un tas d’autres amis qui viennent de Toronto chaque année pour participer et visiter.  Nous avons habituellement une vingtaine de compagnons de course qui font le voyage et courent ensemble chaque année.

Vous avez des buts de course de distance que vous visez ? Des plans futurs de lapin ?

DE : En juin, j’ai couru mon 30ème marathon à Niagara-on-the-Lake.  En fait, c’était l’Ultra Marathon de 100K a Niagara-on-the-Lake, ma course la plus longue jusqu’à date.  Je serai encore l’an prochain marqueur de cadence à Ottawa et je pourrais aussi le faire au Marathon de Hamilton, en novembre.

Quelle est votre moment de course le plus mémorable ou votre préféré de tous les temps ?

DE : Mon moment préféré doit avoir été quand j’ai franchi le fil d’arrivée à mon tout premier marathon, à Ottawa.  Le Marathon d’Ottawa a l’une des meilleures arrivées que j’ai jamais vues.  Mon meilleur moment suivant doit être la première fois que j’ai couru le Marathon de Boston.  Et, bien sûr, ma qualification pour le Marathon de Boston vient tout de suite après, en troisième position !

Vous avez d’autres expériences à partager concernant la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa ?

DE : Nous sommes venus à la Fin de semaine des courses d’Ottawa à chacune des six dernières années et maintenant, je ne peux pas m’imaginer le manquer.  Nous avons toujours beaucoup de plaisir à Ottawa.  Nous aimons la ville et l’organisation, et l’attention aux détails qui va dans les courses de la Fin de semaine.  Nous avons toujours des amis qui participent à chaque course, ce qui fait que nous suivons toutes les courses et les coureurs incroyablement talentueux qui s’y produisent chaque année.  C’est juste super de passer du temps à Ottawa avec tant d’amis et de collègues de course.

Merci, Dave ! Passez voir le blogue de Dave ici.