Traite et trahison : qui étaient les voyageurs?
Pendant près de 250 ans, la traite des fourrures a été le moyen le plus économique et répandu d’amasser, de gérer et de vendre des biens dans l’ensemble du pays. Au début du 16e siècle, la traite a connu son apogée. Les colons européens pêchaient de Terre-Neuve au golfe du Saint-Laurent, alors que les Autochtones avaient créé un système pour piéger le castor afin d’en échanger la fourrure contre du poisson et de la viande avec les Européens.
Les voyageurs étaient les travailleurs qui transportaient les fourrures et divers biens sur de longues distances, tant sur l’eau que sur la terre ferme. Il leur fallait des jours, des semaines, voire des mois… À endurer des conditions météorologiques difficiles… Avec peu de nourriture et d’eau… Et à rencontrer des animaux sauvages parfois dangereux… Ce n’était évidemment pas un travail facile. Les voyageurs risquaient leur sécurité pour assurer la continuité du commerce entre chaque poste de traite. La traite des fourrures a permis d’établir un lien social et économique entre les colons européens et les Autochtones, ce qui était essentiel pour le développement du Canada.
Les voyageurs avaient trois caractéristiques qui les rendaient fort importants pour assurer l’essor du commerce. Ils étaient une partie essentielle et précise de la société.
Les voyageurs ont joué plusieurs rôles : ils n’étaient pas tous partis pour de longues périodes de temps ou n’avaient pas tous à supporter des conditions difficiles. Les rôles étaient attribués selon les habiletés et les capacités de chaque voyageur, à savoir ce qu’ils étaient capables d’endurer.
La vie d’un voyageur était exigeante et nécessitait des capacités de survie ingénieuses pour assurer la prospérité de la traite des fourrures que les Autochtones avaient créée. Le Défi du voyageur comprend le 5K, le 10K et le Demi-marathon, ce qui totalise un impressionnant 36,1 km! Cette distance est une randonnée digne des voyageurs. Il faut donc de la détermination pour y participer.