Revenir en force pour courir un autre marathon
Par Andrew Vincent
À l’automne 2014, j’ai couru mon quatrième marathon et atteint deux objectifs que je m’étais fixés, notamment de franchir la ligne d’arrivée en moins de trois heures.
Quelques mois plus tard, ma conjointe et moi avons eu notre premier enfant. Et soudainement, je ne courais plus : je me baladais.
Au début, je ne m’ennuyais pas de la course, mais après avoir raté deux saisons de marathons, l’envie de courir m’est revenue. Sans réfléchir, je me suis inscrit au Marathon d’Ottawa Banque Scotia de 2017.
Le seul hic : je n’ai pas autant de temps libre qu’il y a deux ans! Étant devenu parent et propriétaire d’une entreprise, il n’est plus aussi facile pour moi de mettre les longues courses du dimanche à mon agenda.
En discutant de mes objectifs avec mon entraîneur, David Harding, de DEKK Coaching et Ottawa Running Club, m’a dit : « La différence entre toi qui termine un marathon en trois heures et toi qui cours un marathon à un rythme modéré est la quantité d’heures que tu peux allouer à l’entraînement. »
Ce n’était pas tout à fait ce que je voulais entendre. Je me suis tout de même demandé si je pouvais m’entraîner de façon plus judicieuse et, contrairement à il y a deux ans, j’avais des objectifs autres que de finir avec un meilleur temps que le précédent (comme améliorer ma posture et être suffisamment fort pour soulever un bambin en pleine croissance).
L’entraînement musculaire convenait parfaitement au plan de Coach Dave. Comme il le dit si bien : « À un certain point, pour améliorer la performance, il faut ajouter de l’entraînement musculaire. Ta vitesse sera partiellement déterminée par la force que tu peux appliquer pour te propulser et augmenter la longueur de tes foulées. »
Nous sommes donc allés au gym ensemble et Dave m’a demandé de faire six exercices pour évaluer ma mobilité fonctionnelle (sur une échelle de 1 à 3) et pour déterminer les éléments que je devais améliorer.
Le verdict? Je n’étais pas si mal pour certains exercices et j’étais nul pour d’autres (notamment ceux pour les stabilisateurs et les ischiojambiers). Je suis littéralement tombé en faisant un « pont fessier à une jambe » parce que mes muscles stabilisateurs n’étaient pas suffisamment forts pour me garder en équilibre.
En plus de mon plan d’entraînement de course, Dave a établi un plan d’entraînement musculaire ciblé, qui me permettrait d’améliorer mes performances et ma posture. Ce plan avait deux avantages. Premièrement, il ne comportait que deux séances par semaine. Deuxièmement, je pouvais le faire à la maison.
Je faisais des extensions des mollets en préparant le souper.
J’essaie encore de trouver tout le temps nécessaire pour courir, mais le fait d’avoir un plan d’entraînement musculaire m’aide à rester motivé. Rien de plus facile que de faire quelques séries de planche ou de ponts fessiers sur un ballon suisse à la maison.
Je sens déjà que mes foulées se sont améliorées. Vivement le 28 mai!
Andrew Vincent est un écrivain, un coureur et copropriétaire de Spruce Creative. Il s’entraîne pour le Marathon d’Ottawa Banque Scotia de 2017.
David Harding est un entraîneur personnel agréé et propriétaire de DEKK Coaching, un service d’encadrement visant à aider les athlètes faisant des triathlons et d’autres épreuves d’endurance à atteindre leurs objectifs. Il est aussi un entraîneur spécialisé en marathons au Ottawa Running Club. David est un triathlonien et un coureur sur longue distance accompli. Il s’entraîne actuellement pour le Marathon de Boston de 2017.