Retour à l’école : comment rester motivé et établir un horaire de course à l’automne
Après les vacances d’été (peut-être passées à voyager dans un véhicule récréatif ou à relaxer sur un quai), le mois de septembre peut sembler menaçant avec toutes ses responsabilités. En effet, après la fête du Travail, il semble que tout est différent : l’automne arrive avec le retour au travail et à l’école ainsi que les activités parascolaires ou récréatives. Bref, votre horaire devient plus chargé!
« J’ai toujours dit à la blague que le début de l’année n’est pas en janvier, mais bien en septembre », explique David Dazé, enseignant à la retraite et membre de Courez Ottawa.
Comment peut-on intégrer la course à un horaire aussi chargé? Trois membres de Courez Ottawa vous donnent quelques conseils pour vous aider.
Établir les priorités
David, qui enseignait à l’école catholique Monsignor Paul Baxter et qui était responsable du programme de course de fond, affirme qu’il a toujours dû incorporer ses séances d’entraînement dans son horaire sinon il ne les faisait pas. La planification de vos journées et de vos itinéraires de course est primordiale.
Il en va de même pour les jeunes coureurs qui retournent à l’école. « J’équilibre mes journées d’école avec des courses matinales, afin de commencer la journée du bon pied », mentionne Breton Perras, âgé de 17 ans. « Les fins de semaine, je travaille à l’atteinte de mes objectifs d’entraînement. »
Breton, qui est en 12e année à l’école secondaire Longfields-Davidson, est l’un des plus jeunes membres de Courez Ottawa . Il a participé au Demi-marathon d’Ottawa Banque Scotia cette année, lors de la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa. Il s’entraîne maintenant pour la saison de course de fond de la National Capital Secondary School Athletic Association (NCSSAA).
« La course est l’une de mes grandes priorités avec les devoirs. Lorsque l’automne commence à être occupé, je dois établir mes priorités afin de garder de vue mes objectifs de course », indique-t-il.
Et il n’y a rien de mal à établir votre horaire de course automnal tôt! Heather Gordon, enseignante et marathonienne, a établi son horaire de course hebdomadaire au début août : elle a réservé deux jours (peu importe la température) à la course et tous les dimanches, son partenaire de course et elle choisissent une troisième journée en fonction des prévisions météorologiques et de leurs obligations.
Travailler en équipe
Même avec un horaire de couse, il est facile de ne pas le respecter.
Lorsqu’il s’entraînait pour le demi-marathon, Breton a commencé à courir avec des membres de son équipe de course de fond. Non seulement ses coéquipiers plus rapides l’ont poussé à se dépasser, mais il se sentait plus apte à respecter son horaire de course en ayant des gens qui comptaient sur lui.
Heather, qui enseigne en 6e année (immersion française) à l’école publique Rockcliffe Park, est du même avis. Ses étudiants l’aident à respecter son horaire de course. « Dès la première semaine d’école, je leur explique mes objectifs de course pour l’année à venir. »
Présentement, elle s’entraîne en vue du Défi Normandie de la Course de l’Armée du Canada de 2019 (5K et 10K).
Sa collègue Amanda Beaubien est devenue sa partenaire d’entraînement il y a presque deux ans. Elles planifient courir ensemble toutes les semaines. Elles ont établi un horaire où elles courent après le travail, avant de rentrer à la maison. C’est un truc simple qui les incite à courir plus régulièrement.
« Si vous rentez à la maison, vous n’avez plus envie de sortir et de courir », explique-t-elle.« Nous apportons nos vêtements de sport et nos espadrilles puis allons courir après l’école. »
Trouver du temps et prendre le temps
Selon David, il peut être difficile de rester organisé et motivé quant à l’atteinte de nos objectifs de course. Il s’entraîne depuis un moment pour le Défi du commandant de la Course de l’Armée du Canada de 2019 (5K et demi-marathon), ce qui lui a permis de garder le rythme pour l’automne.
Lorsqu’il était enseignant et que ses enfants participaient à des activités parascolaires, il devait improviser. Il faisait notamment coïncider ses courses avec les activités de ses enfants.
« Lorsque mes enfants étaient plus jeunes, soit 10 ou 11 ans, ils faisaient des arts martiaux », indique-t-il. « Je les conduisais au studio et pendant leur leçon d’une heure, j’allais courir. »
« J’essayais toujours de jumeler les deux. Ma fille avait des cours de danse le samedi. Pendant ce temps, j’allais courir puis je revenais la chercher. »
Établir un horaire, recruter des partenaires et respecter votre plan sont les clés pour surmonter la folie du mois de septembre. N’abandonnez pas et bonne chance avec vos entraînements cet automne!