Le bon équipement : comment bien s’adapter aux changements de saison

Il est normal d’hésiter à faire du jogging lorsque les jours raccourcissent. L’automne tire à sa fin, mais ce n’est pas encore l’hiver et ce n’est définitivement pas l’été. Les coureurs doivent composer avec trois grandes difficultés : rester au sec, rester au chaud et être visible.

La réponse est simple : avoir le bon équipement. Les rues sales, la faible luminosité et la température avoisinant le point de congélation sont des défis qu’il faut affronter judicieusement.

Chaussures

Il peut être compliqué de trouver une bonne paire de chaussures, peu importe la saison, mais lorsqu’il s’agit de courir sur la glace et dans la neige, des chaussures à semelles plus molles et à crampons plus profonds assurent une meilleure traction.

James Davis, un coureur à l’année qui travaille dans le département des chaussures chez Bushtukah, recommande une chaussure de course sur sentier régulière avec de bons enduits résistants à l’eau. Si vous pouvez vous le permettre, choisissez un modèle avec GoreTex.

« Le GoreTex est un excellent choix puisqu’il est parfaitement imperméable et est un peu plus chaud que les autres options », explique James.

Les chaussures de course sur sentier sont dotées d’une doublure isolante, qui vous protège contre les éléments. Les coureurs plus téméraires, qui courent dans la neige profonde, pourraient vouloir aussi porter une jambière (courte ou longue).

Des chaussettes épaisses en laine sont aussi conseillées, en plus des chaussures à l’épreuve des éléments. Leur épaisseur est une question de préférence personnelle, tout comme pour les vêtements.

Vêtements

Même s’il y a déjà de la neige à la fin de l’automne, les manteaux d’hiver avec cagoule ou tuque intégrée ne sont pas encore de mise. C’est le moment de l’année où il faut par contre ajouter des vêtements, notamment une couche de base en laine, des gants légers et des pantalons résistants au vent.

Ce qui est le plus difficile, selon James, c’est ne pas avoir trop chaud.

« Je connais beaucoup de gens, moi y compris, qui portent trop de couches de vêtements au début d’une course », indique-t-il. « Il vaut mieux avoir un peu froid au début puisque notre corps va rapidement se réchauffer. »

Pour le haut du corps, commencez par une couche de base à manches longues et en laine de densité moyenne. Si ce n’est pas suffisant, portez des gants de coton et un foulard tubulaire léger pour vous protéger. Le principe est d’empêcher le vent d’entrer; son effet se fait surtout sentir sur les jambes.

« Pour le bas du corps, choisissez un vêtement qui est à l’épreuve du vent et qui a une coquille souple », explique James. « Il est essentiel de bloquer les éléments au niveau des jambes. »

Visibilité

En plus de rester au chaud et au sec, la sécurité et la visibilité sont deux autres points importants en cette période de l’année. Les courses avant et après le travail signifient qu’il faut se déplacer dans le noir. À moins que vous ne couriez pendant votre heure de dîner, vous devez absolument porter des réflecteurs et des lumières.

Les réflecteurs se présentent sous toutes les formes et tailles : bracelets, bandes de cheville, vestes de sécurité, autocollants réfléchissants ou vêtements de course techniques à rayures et points réfléchissants intégrés. Les accessoires d’éclairage sont tout aussi variés. Il y a des pinces à talon et des brassards clignotants, mais afin de voir et d’être vu, une lampe frontale double est idéale. Le modèle de Black Diamond est léger et comprend un faisceau à l’avant ainsi qu’une lumière rouge clignotante à l’arrière.

Ce type d’outil multifonctions sera aussi très utile à la venue du printemps!

Évidemment, la meilleure façon de supporter les journées écourtées est de voir la lumière au bout du tunnel (ou de votre entraînement) : un 10 km, un demi-marathon ou un marathon à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa est ce dont vous avez besoin!