On parle Ottawa Lions avec l’olympienne Melissa Bishop

À la fin d’août dernier, quand Melissa Bishop a fini par atterrir au Canada et descendre de l’avion, elle s’est trouvée dans les bras de sa famille, de ses amis et entraîneurs.

Ce moment marquait la fin de ce qui avait été un été en coup de vent pour une des meilleures représentantes du Canada en athlétisme.

En juillet, Melissa Bishop a remporté la médaille d’or au 800 mètres, aux Jeux panaméricains de Toronto. Elle a ensuite poursuivi avec une médaille d’argent aux Championnats mondiaux de l’IAAF à Beijing, en août, où elle a battu le record canadien de Diane Cummin au 800 mètres avec un temps foudroyant de 1:57.52.

Maintenant, après avoir pris congé pour la plus grande partie de septembre pour se détendre et décompresser, l’athlète et ses entraîneurs sont à remonter les ressorts en préparation pour ce qui pourrait être encore une année plus importante aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro de 2016.

Courez Ottawa a eu la chance de rencontrer l’athlète originaire d’Eganville (à environ deux heures et demie de voiture d’Ottawa) alors qu’elle était en ville pour la soirée de remise des prix 2015 du club d’athlétisme des Ottawa Lions.

Mme Bishop a commencé à courir avec les Lions alors qu’elle était en 8e année et a continué sans interruption pendant son école secondaire, jusqu’à ce qu’elle aille étudier et faire de la compétition à l’Université de Windsor.

Malgré la distance, elle a toujours une forte connexion avec le club.

« Même si je ne m’entraîne pas là pour le moment, je serai toujours une ‘lionne’, dit-elle.

Alors qu’elle grandissait, l’athlète dit qu’elle était une étudiante-athlète typique, qui joue à tous les sports auxquels elle peut toucher. Mais en 8e année, elle a décidé de se concentrer sur l’athlétisme, est les Lions étaient le club le plus proche avec lequel elle pouvait faire de l’entraînement— il arrive aussi qu’ils avaient les meilleurs programmes de développement du pays.

C’est un engagement qui fut difficile à prendre, parce que les 135 km de voitures séparant Eganville d’Ottawa (et retour), trois fois par semaine, seraient un défi de taille.

« Ça n’a été facile pour personne », dit-elle. « Mes parents travaillaient tous les deux à plein temps et mon frère était super actif dans ses sports. »

Mais entre ses parents, ses grands-parents et du covoiturage avec d’autres athlètes du coin, la prometteuse athlète a toujours réussi à satisfaire aux exigences. Elle dit qu’elle est très reconnaissante à tous pour l’appui qu’elle a reçu pendant ces années de formation de sa carrière d’athlète.

« J’ai été chanceuse de ce qu’ils n’ont jamais douté que c’est quelque chose qu’ils feraient pour moi », dit-elle. « Nous ne savions pas comment les choses marcheraient dans l’avenir, mais nous sommes vraiment heureux de l’avoir fait. »

Après avoir couru avec les Lions, la coureuse est allée étudier la cinétique humaine à l’Université de Windsor et courir avec l’équipe d’athlétisme Lancer et leur légendaire entraîneur Dennis Fairall.

En 2010, Mme Bishop remporta le prix Banner Shield comme première athlète féminine Lancer, après avoir gagné trois médailles d’or au championnat de Sport interuniversitaire canadien et pour avoir mené Windsor à un deuxième titre d’affilée d’équipe nationale.

Elle a continué à vivre et à s’entraîner à Windsor depuis sa graduation, mais elle essaie de prendre le temps de visiter la région d’Ottawa pour garder le contact avec ses anciens entraîneurs et coéquipiers, et pour dire aux jeunes Lions jusqu’où ils peuvent aller avec l’appui du club.

« Je pense que c’est cool pour les jeunes de voir des athlètes passer à travers un programme et ressortir à l’autre bout capables de compétitioner aux niveaux les plus élevés », dit-elle.

« Je sais que, quand j’étais plus jeune et que je voulais vraiment voir jusqu’où je pouvais aller en athlétisme, les Lions m’ont sûrement aidée à nourrir ce rêve. »

Vous pouvez vous tenir au courant du parcours de Melissa en route vers 2016 en la suivant sur Twitter (@BishopMelissa) et Instagram (@melissacorinneb).